Didier Betmalle

Il y a un rythme, un flot particulier dans l’écriture de Mélanie Talcott, et on est entraîné par le débit rapide, volumineux, torrentueux de la parole, au point de privilégier le plaisir de se laisser emporter par sa dynamique, plutôt qu’à celui d’en peser le sens, en freinant des quatre fers. Ce qui me frappe dans La Démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole, c’est l’humeur des protagonistes, tous plus ou moins véhéments, animés par une rage de l’expression qui manifeste leur haut degré d’engagement et de passion, pour ce qu’ils pensent, pour ce qu’ils sont et ce qu’ils font, comme s’ils militaient pour une cause vitale.

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