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« Le silence est fait de phrases que l’on n’a pas dites. » -Marguerite Yourcenar

Nous sommes faits de plusieurs vies. Mais nous n’en connaissons qu’une. Nous la vivons sur la scène de l’existence. Elle est notre peau, notre identité officielle. Mais les autres ? Ah, il ne vaut pas mieux y toucher ! Elles se déroulent sur d’autres plans. Ce sont nos vies cachées, nos identités secrètes, Nos cauchemars. Ce peut-être un immense drame que de seulement y songer. Se raconter est un suicide. Les identités ne s’additionnent pas, elles se dominent, Et se détruisent. L’œuf, la larve et la chenille velue doivent Mourir pour que le papillon naisse Et meure à son tour. Boualem Sansal

  J’aurais voulu avoir mille vies en une, faire le tour du monde et aussi que le monde fasse le tour de moi. Tous les deux, on a tout de même fait un compromis. Un bout de chemin ensemble sur trois continents. Bref, des rencontres, des hommes, des femmes, des enfants, des pays, des rires, des larmes et beaucoup de livres… Ceux que j’ai lus, nombreux, ceux que j’ai écrits et que j’écrirais peut-être encore avant que je m’envole sans nul remords vers une autre plus définitive…
Tchin !

   Sur cette photo, je devais avoir à peine la trentaine. Depuis, de l’eau a coulé sous bien des ponts !

La vie n’a pas de synopsis.
Elle nous organise bien plus que nous l’organisons.
Tout ne doit pas être construit selon un plan et des normes imposés.
Tout ne doit pas se suivre dans une logique qui conditionne et enferme.
En fait, rien ne l’est.
Tout nous échappe.
C’est un beau jour pour lire et grandir.
Juste se laisser aller, écouter, lâcher prise.

Quatrième de couverture 

   A chaque étape du pèlerinage hors sol – d’Irlande en Inde, en passant par Venise et Istanbul – où nous entraîne Mélanie Talcott, la jeune Amah, une rescapée de la fatalité, va peu à peu remonter le cours de sa vie en quête de « sa sentinelle perdue », croisant d’improbables mais d’authentiques personnages qui portent tous sur l’existence un « regard qui dénude ».
   Chaque geste y a son éloquence.
   Chaque silence y reste habité.
   Chaque décorum dévoile sa propre mémoire.
   Les personnages qui balisent le parcours d’Amah se dessinent l’un après l’autre, si différents, si complémentaires, si complexes et transparents à la fois.
  Quant à la musique et aux grands écrivains dont l’âme flotte dans les dialogues, ils nous rappellent que « sans histoire, les objets ne sont rien »
  Les paysages y sont criants de réalisme et évidents d’esthétisme.       
  Probablement grâce à cette singularité qu’a l’auteur de savoir contraster les mondes en trompe l’oeil qui cohabitent toujours sous une même latitude.
   Ce livre est inracontable, incompressible.
   Il ne se lit pas, il se vit.
   C’est ce qui fait sa puissance.
 

 

Quatrième de couverture 

    La démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole

  Au départ, ne dirait-on pas l’incipit d’un article de géopolitique sorti tout droit du  Courrier International ?… Eh bien pas du tout ! Ce livre n’intègre aucun synopsis, ne comporte ni table des matières, ni index, n’entre dans aucun genre répertorié, affiche une première de couverture sanitairement iconoclaste et parfaitement énigmatique, et se referme après quelques 300 pages pages sur une quatrième de couverture un tantinet subliminale, laquelle suggérerait peu ou prou que « Dans la vie, quelle que soit ta chrysa-lide sociale, tu contrôles que dalle, alors laisse aller, c’est une valse, so let’s dance with me…»
   Ce livre ne se résume pas, il ne se commente pas autrement que par le ressenti : il se savoure. Il ne peut pas se lire d’une traite, pas plus qu’il ne faut se limiter à ne le lire qu’une fois, tant il est riche de dévoilements.
   Il n’a pas de plan parce qu’il est à l’image de la vie : entropique. On s’y promène dans les coulisses d’une société malade, sans pathos et sans t’emmerder nulle part.

Quatrième de couverture

   Exit le Taj Mahal, le nirvana et autres foutaises pour touristes en mal d’ imagination.
  Sous couvert d’une enquête policière déclenchée par le meurtre d’une grande figure de l’humanitaire, Mélanie Talcott nous convie à une plongée pleine pot dans la crudité du sous-continent indien, une Inde moderne et moins attrayante que l’image classique que l’on en a : celle de la corruption ordinaire, de la violence, des meurtres, de la prostitution, de l’humanitaire travesti en tourisme sexuel et en trafic d’enfants.

Quatrième de couverture

   Norma a consacré une grande partie de sa vie à soigner les autres, jusqu’au jour où elle bascule de l’autre côté du miroir, victime d’Alzheimer. Sa petite-fille Léa s’est longtemps interrogé sur la disparition de sa grand-mère. Peu avant de mourir, Nathan, son grand-père, lui remet une longue lettre que Norma a écrit aux prémices de sa maladie, à l’attention de cette petite-fille qu’elle n’aura jamais vu grandir.
   « Transmettre, lui dit-il alors, est l’un de nos devoirs terrestres, un passage obligé, une porte entre les mondes. »
   Entre Léa et Norma, se tisse alors par-delà la mort, une conversation spirituelle qui leur permet non seulement de se découvrir l’une l’autre, mais de souligner aussi certaines réalités de notre société moderne, dont la maladie d’Alzheimer est l’une des métaphores.

  Un roman généreux et passionnant qui nous concerne tous profondément. A lire absolument en se laissant emporter par la force du courant

Quatrième de couverture

   Les Microbes de Dieu… Un livre décapant pour les neurones !
  Nous ne pouvons imaginer une autre société si nous ne rêvons pas d’abord à ce que nous pouvons être, acte créateur s’il en est, fondé sur l’adage simple mais galvanisant : du bien-être de tous, dépend celui de chacun.
  L’histoire de Sasha Miller, photographe de guerre, est aussi la nôtre. Toutes les horreurs qu’elle a visionnées, l’ont laissé au bord de la folie. Elle a le choix, entre se laisser dominer par les événements ou bien se battre pour que sa vie retrouve ses marques et cesse d être collaboratrice d un système qui prône une démocratie heu-reuse en laminant ses ouailles. Un voyage qui la mènera jusqu’en Cappadoce et de nombreuses rencontres lui redonneront l’appétit de vivre, grâce à l’histoire incroyable d’une puissante organisation, Ming Men, qui ouvre dans l’anonymat et s’occupe, entre autres choses, d’éduquer de par le monde quelques cent mille enfants.

Quatrième de couverture

   On dit des mots, on les enchante
   On se croit vivant, alors que l’on est à peine en vie.
   On espère. On s’en va et l’on revient. 
   Peut-on être certain au moment de sauter d’un train en marche qu’il n’y a pas dans
   un quelconque wagon, un recoin que l’on ignore, que l’on n’a pas su voir et
   qui est justement la clef du voyage ?
   Passage
   Le bruit monotone du train
   Qui sillonne ces champs où il n’y a personne,
   Et où tu dansais ta vie…
   La mort en sourdine comme une rhapsodie sanguine…
   Cette page de tendresse
   Dans l’invisible de tes détresses
   Comme autant de chemins de traverse…
   Viens, apaise tes chagrins,
   La nuit toujours contient tous les matins

Les livres de Patrick's O'nolan

Patrick’O’Nolan est un ami thérapeute

Quatrième de couverture

   Parlons de transidentités avec délicatesse ou le sexe inclusif ne se veut ni un ouvrage didactique, ni exclusivement médical, moraliste ou je ne sais quoi d’autre. Patrick’s O’nolan y partage son expérience de thérapeute, toujours empreinte d’une bienveillance et d’une écoute attentionnée envers toutes ces personnes transgenres qu’il a été amené à accompagner en amont ou en aval sur leur chemin de la transidentité et dont la première souffrance est le déni, quant non le mépris, auquel la normalité veut les assujettir.

   Parlons de transidentités avec délicatesse ou le sexe inclusif ne s’adresse pas seulement aux personnes transgenres, mais aux parents, aux adolescents des deux sexes, inquiets et atten-tifs de toutes ces questions si graves et si mystérieuses. Il sera probablement critiqué pour ses manques, ses erreurs, par simple idéologie ou simplement parce que… ! Et c’est tant mieux, si cela provoque un intérêt, des discussions constructives, un regard bienveillant et ouvre de nouveaux territoires mentaux.

    L’oracle des petits papiers  nous entraîne sur ces multiples synchronicités que nous propose la vie et auxquelles bien souvent, nous ne prêtons pas attention.
   Apprendre à accueillir ce qui vient.
   Etre totalement disponible, vivre dans l’instant, vibrer, ressentir avec tous les pores de sa peau, se méfier de toutes les rhétoriques, ne plus participer aux polémiques, s’imprégner du présent et non pas s’imbiber la mémoire. Remettre à sa place la validité si bafouée du silence, de la pudeur, de l’humilité, de l’empathie, de l’inutilité, de vénérer l’injustifié et surtout l’humour.
   Tel est le désir de Maxima, jeune femme surdouée, qui décide, après le suicide de ses parents, de partir à l’aventure d’elle-même en laissant à l’intelligence du hasard le soin d’en tracer l’itinéraire, semé de multiples rencontres émouvantes, distillées entre ce qui fut et ce qui est.

  Qu’elle soit choisie ou subie, la solitude mène toujours à la même impasse, le rabougrissement de soi. Un lent assèchement où l’on finit par s’oublier, voire se nier. La jeune Mila devenue escort-girl par renoncement à la vie et Ivan, quarantenaire et artisan maroquinier, qui végète dans la sienne, n’ont à priori rien à se dire et rien en commun.
   Une gifle scellera pourtant leur résilience partagée.