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« Le silence est fait de phrases que l’on n’a pas dites. » -Marguerite Yourcenar


J’aurais voulu avoir mille vies en une, faire le tour du monde et aussi que le monde fasse le tour de moi. Tous les deux, on a tout de même fait un compromis. Un bout de chemin ensemble sur trois continents. Bref, des rencontres, des hommes, des femmes, des enfants, des pays, des rires, des larmes et beaucoup de livres… Ceux que j’ai lus, nombreux, ceux que j’ai écrits et que j’écrirais peut-être encore avant que je m’envole sans nul remords vers une autre plus définitive…
Tchin !
Sur cette photo, je devais avoir à peine la trentaine. Depuis, de l’eau a coulé sous bien des ponts !

La vie n’a pas de synopsis.
Elle nous organise bien plus que nous l’organisons.
Tout ne doit pas être construit selon un plan et des normes imposés.
Tout ne doit pas se suivre dans une logique qui conditionne et enferme.
En fait, rien ne l’est.
Tout nous échappe.
C’est un beau jour pour lire et grandir.
Juste se laisser aller, écouter, lâcher prise.
Quatrième de couverture
A chaque étape du pèlerinage hors sol – d’Irlande en Inde, en passant par Venise et Istanbul – où nous entraîne Mélanie Talcott, la jeune Amah, une rescapée de la fatalité, va peu à peu remonter le cours de sa vie en quête de « sa sentinelle perdue », croisant d’improbables mais d’authentiques personnages qui portent tous sur l’existence un « regard qui dénude ».
Chaque geste y a son éloquence.
Chaque silence y reste habité.
Chaque décorum dévoile sa propre mémoire.
Les personnages qui balisent le parcours d’Amah se dessinent l’un après l’autre, si différents, si complémentaires, si complexes et transparents à la fois.
Quant à la musique et aux grands écrivains dont l’âme flotte dans les dialogues, ils nous rappellent que « sans histoire, les objets ne sont rien »
Les paysages y sont criants de réalisme et évidents d’esthétisme.
Probablement grâce à cette singularité qu’a l’auteur de savoir contraster les mondes en trompe l’oeil qui cohabitent toujours sous une même latitude.
Ce livre est inracontable, incompressible.
Il ne se lit pas, il se vit.
C’est ce qui fait sa puissance.


Quatrième de couverture
La démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole…
Au départ, ne dirait-on pas l’incipit d’un article de géopolitique sorti tout droit du Courrier International ?… Eh bien pas du tout ! Ce livre n’intègre aucun synopsis, ne comporte ni table des matières, ni index, n’entre dans aucun genre répertorié, affiche une première de couverture sanitairement iconoclaste et parfaitement énigmatique, et se referme après quelques 300 pages pages sur une quatrième de couverture un tantinet subliminale, laquelle suggérerait peu ou prou que « Dans la vie, quelle que soit ta chrysa-lide sociale, tu contrôles que dalle, alors laisse aller, c’est une valse, so let’s dance with me…»
Ce livre ne se résume pas, il ne se commente pas autrement que par le ressenti : il se savoure. Il ne peut pas se lire d’une traite, pas plus qu’il ne faut se limiter à ne le lire qu’une fois, tant il est riche de dévoilements.
Il n’a pas de plan parce qu’il est à l’image de la vie : entropique. On s’y promène dans les coulisses d’une société malade, sans pathos et sans t’emmerder nulle part.
Quatrième de couverture
Exit le Taj Mahal, le nirvana et autres foutaises pour touristes en mal d’ imagination.
Sous couvert d’une enquête policière déclenchée par le meurtre d’une grande figure de l’humanitaire, Mélanie Talcott nous convie à une plongée pleine pot dans la crudité du sous-continent indien, une Inde moderne et moins attrayante que l’image classique que l’on en a : celle de la corruption ordinaire, de la violence, des meurtres, de la prostitution, de l’humanitaire travesti en tourisme sexuel et en trafic d’enfants.


Quatrième de couverture
Norma a consacré une grande partie de sa vie à soigner les autres, jusqu’au jour où elle bascule de l’autre côté du miroir, victime d’Alzheimer. Sa petite-fille Léa s’est longtemps interrogé sur la disparition de sa grand-mère. Peu avant de mourir, Nathan, son grand-père, lui remet une longue lettre que Norma a écrit aux prémices de sa maladie, à l’attention de cette petite-fille qu’elle n’aura jamais vu grandir.
« Transmettre, lui dit-il alors, est l’un de nos devoirs terrestres, un passage obligé, une porte entre les mondes. »
Entre Léa et Norma, se tisse alors par-delà la mort, une conversation spirituelle qui leur permet non seulement de se découvrir l’une l’autre, mais de souligner aussi certaines réalités de notre société moderne, dont la maladie d’Alzheimer est l’une des métaphores.
Un roman généreux et passionnant qui nous concerne tous profondément. A lire absolument en se laissant emporter par la force du courant
Quatrième de couverture
Les Microbes de Dieu… Un livre décapant pour les neurones !
Nous ne pouvons imaginer une autre société si nous ne rêvons pas d’abord à ce que nous pouvons être, acte créateur s’il en est, fondé sur l’adage simple mais galvanisant : du bien-être de tous, dépend celui de chacun.
L’histoire de Sasha Miller, photographe de guerre, est aussi la nôtre. Toutes les horreurs qu’elle a visionnées, l’ont laissé au bord de la folie. Elle a le choix, entre se laisser dominer par les événements ou bien se battre pour que sa vie retrouve ses marques et cesse d être collaboratrice d un système qui prône une démocratie heu-reuse en laminant ses ouailles. Un voyage qui la mènera jusqu’en Cappadoce et de nombreuses rencontres lui redonneront l’appétit de vivre, grâce à l’histoire incroyable d’une puissante organisation, Ming Men, qui ouvre dans l’anonymat et s’occupe, entre autres choses, d’éduquer de par le monde quelques cent mille enfants.


Quatrième de couverture
On dit des mots, on les enchante
On se croit vivant, alors que l’on est à peine en vie.
On espère. On s’en va et l’on revient.
Peut-on être certain au moment de sauter d’un train en marche qu’il n’y a pas dans
un quelconque wagon, un recoin que l’on ignore, que l’on n’a pas su voir et
qui est justement la clef du voyage ?
Passage
Le bruit monotone du train
Qui sillonne ces champs où il n’y a personne,
Et où tu dansais ta vie…
La mort en sourdine comme une rhapsodie sanguine…
Cette page de tendresse
Dans l’invisible de tes détresses
Comme autant de chemins de traverse…
Viens, apaise tes chagrins,
La nuit toujours contient tous les matins
Dominique Lebel
Alzheimer… Même toi, on t’oubliera…Un ouvrage vrai, donc. Sans pathos, sans verser dans la sensationnelle souffrance. Tu as gagné Mélanie, j’ai ri, j’ai pleuré, et j’ai même eu de l’affection pour cette saloperie qui a fait hurler les pires années de ma vie. Et c’est moi qui te remercie, au nom des malades et de leur famille, “hantés par Aloïs”.
Arnaud Dangoisse
Le métronome de nos âmes est un roman qui se mérite, je veux dire par là qu’il ne se livre pas facilement, parce qu’il faut aller chercher les mots, rares et mystérieux parfois, précieux aussi, et qui sont pesés un par un pour former cette littérature unique et pleine de richesses. Il y a tout dans ce livre : une histoire, un parcours de vie pas banal, des personnages pleins et riches en émotions, des sensations visuelles et olfactives, une musique, et pas seulement dans les mots, une profondeur et un certain recul sur la vie, de la violence aussi, un peu, de l’amour, beaucoup, des messages surtout, nombreux, et un immense appétit pour les rencontres, les autres en général, les lieux de culture et réflexion, le dépaysement. Alors, ne cherchez plus : venez découvrir ce texte authentique ! Merci Mélanie pour cette évasion magnifique !
Cultures chroniques
Les Microbes de Dieu, un roman profond et bouleversant. Un livre qui voyage, qui vous emmène, loin des choses ordinaires de la vie. Qui nous amène à nous poser des questions, sur certains sujets dont en fait on connaît déjà inconsciemment la réponse et nous- même. Son récit décapant, ébrèche la coquille de nacre dont nous avons recouvert notre personne, notre âme et nous oblige à nous regarder le miroir de notre propre vie. Un livre formidable qui apporte plaisirs et réflexion. Je ne peux que le conseiller, à toutes les personnes désireuses de passer un bon moment et qui sont prêts à aller jusqu’au bout de cette lecture formidable. Bravo à l’auteure.
Marie Fontaine
Il est des livres qui ne se contentent pas d’un « j’aime » ou « je n’aime pas » aussi expéditif qu’un clic réflexe sur le désormais célèbre « pouce bleu », apanage d’un certain réseau social sur internet. Il est des livres qui ne s’oublient pas facilement une fois refermés, leurs dernières pages lues. Ce qu’ils contiennent s’immisce irrésistiblement dans l’esprit, le malmène, l’interpelle, le fait douter. Les Microbes de Dieu de Mélanie Talcott est assurément de cette veine-là.
Darklimelight
Mélanie Talcott est tout simplement une diseuse de vérités qui ne manque pas de courage pour oser écrire tout haut ce que certains, j’ose croire de plus en plus nombreux, pensent tout bas. L’on comprend dès lors l’importance capitale de son livre, Les Microbes de Dieu, dans une société comme la nôtre, au sein de laquelle règnent la corruption et la mauvaise foi en maîtresses absolues. Mais pointer du doigt les aberrations de notre société ne suffit pas. C’est pourquoi l’auteur va plus loin en nous proposant un autre modèle, dans lequel chacun est au service de l’autre, pour une mise en pratique réelle de l’adage cité plus haut : du bien-être de tous dépendant celui de chacun, antithèse d’un individualisme galopant en passe de devenir la norme à l’échelle planétaire.
Pierre C (via mail)
J’ai trouvé Les Microbes de Dieu à la fois passionnant, riche et profondément ancré dans la problématique du monde tel qu’il est et tel qu’il va… Un grand merci pour ces heures de lecture éblouies que j’ai passé en compagnie de ces microbes que je tente de transmettre à d’autres lecteurs. Soyez certaine de mon admiration.
Daniele Klotti (sur FB)
J’aimerai pouvoir oublier ce que j’ai lu pour pouvoir avoir le plaisir de le relire. Je conseille Les Microbes de Dieu à toutes les personnes qui aiment lire et aux autres également. Je suis et reste pleine d’admiration.
Betula
Les Microbes de Dieu….Quel roman !… Quelle vie … ! Un roman décapant en effet, dont on ne ressort pas indemne. C’est du punk a l’état pur : dur, amer, violent, impertinent et irrespectueux a souhait. Il est cru, comme la vérité que les principaux personnages vont sonder, quêter, s’avouer au fil des pages. Les ambiances sont posées : lourdes, pesantes, touchantes, au bord de la folie ou d’une extrême lucidité… Mais que j’ai ri aussi! A gorge déployée a la première conversation de Jan Wilewski et Mathias… c’est difficilement éditable ca, c’est sur… le dialogue est surement grinçant de vérité…
Quatre sans Quatre
Goodbye Gandhi est une fusée à deux étages : la lente agonie de l’humanitaire, le temps du retour sur sa vie, d’un état des lieux en compagnie d’une drôle de bande d’enfants qui lui explique pourquoi elle est là et les péripéties des investigations officieuses des policiers qui vont devoir ouvrir les yeux sur les coins les plus sombres de l’Inde moderne, ouverte à la mondialisation.
Livraisons Littéraires – 21 mars 2016
Je recommande Goodbye Gandhi à tous, amateurs de polar ou non puisque la réflexion proposée à travers le livre surpasse de loin le caractère policier du bouquin. Cette lecture permet une ouverture d’esprit sur un monde que nous connaissons peu et que pourtant nous essayons de façonner à notre image, mais également sur notre monde occidental… Non, bien plus que l’aspect polar, ce qui est important à l’intérieur de ces pages, c’est l’histoire de l’Inde qui nous est racontée. Cette Inde si inconnue des touristes et autres étrangers au pays. On entre dans une Inde un peu plus sombre. Une Inde où le trafic sexuel d’enfants est monnaie courante mais sur lequel tout le monde ferme les yeux, une Inde où le viol doit être caché pour la renommée de la famille, une Inde où la corruption est reine. Je remercie infiniment Mélanie Talcott pour ce cadeau et je vous invite à vous offrir cette merveille !
Le Puy des Livres – 22 Mars 2016
… Goodbye Gandhi qui a reçu le prix 2016 du polar auto-édité, est un polar culturel que j’ai pris un immense plaisir à lire. L’auteur nous plonge en immersion dans un pays qu’elle connaît bien et ça se ressent dans ses mots et dans la qualité de son roman. Le vocabulaire employé n’emprunte pas le chemin tortueux des métaphores et autres allégories. Les paroles sont crues et directes. C’est percutant, c’est bien écrit, c’est parfait.
Poljack – Babelio
Voici un livre, La démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole, dont je sais déjà que tout le bien que je pourrais en dire aura du mal à attirer un lectorat avide de cette drogue qui met en tête des ventes des romances insipides ou des thrillers qui jouent à « qui est le plus gore ? ». Je parle bien sûr des émotions… L’émotion est le doudou du lecteur infantile, La démocratie… s’adresse à un public sevré (ce qui ne veut pas dire insensible). À sa lecture, j’ai même pensé « enfin ! » Oui, enfin une auteure qui aborde « le monde comme il va » (y a-t-il du Voltaire chez Mélanie Talcott ?) avec une intelligence, une sensibilité qui rendent la lecture non seulement abordable, mais surtout addictive. Preuve qu’il n’est nul besoin d’un suspense insoutenable pour tenir le lecteur ! La qualité du sujet suffit à aiguillonner le désir de tourner les pages.
Didier Betmalle
Il y a un rythme, un flot particulier dans l’écriture de Mélanie Talcott, et on est entraîné par le débit rapide, volumineux, torrentueux de la parole, au point de privilégier le plaisir de se laisser emporter par sa dynamique, plutôt qu’à celui d’en peser le sens, en freinant des quatre fers. Ce qui me frappe dans La Démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole, c’est l’humeur des protagonistes, tous plus ou moins véhéments, animés par une rage de l’expression qui manifeste leur haut degré d’engagement et de passion, pour ce qu’ils pensent, pour ce qu’ils sont et ce qu’ils font, comme s’ils militaient pour une cause vitale.
Lhombreduvent – Babelio
Qu’est ce que j’ai aimé ! le mot aimé est si faible. Comme pour tant de livres qui m’émeuvent, ce livre m’a laissée seule, mais avec ces deux mots : espoir et vouloir. Je me suis retrouvée à un moment donné comme avec des amis ou certains membres de ma famille, chers à mon cœur, où chacun y va de son opinion, de son argument. Comme si nous « changions le monde » et ça fait un bien fou de verbaliser tout haut, nos pensées. La Démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole est un livre est profond et fait réfléchir, les héros sont attachants.
Marie Bretigny – Culture chronique
Il arrive que la rencontre avec un roman soit l’une de ces rencontres essentielles qui influent sur votre vision du monde. Quand vous aurez lu la dernière ligne, quand vous aurez épuisé la trame du récit, quand vous aurez glissé l’ouvrage à regret dans un rayonnage de votre bibliothèque, il restera un écho inextinguible au fond de vous, le cœur du roman continuera à battre dans votre cœur et vous avancerez dans la vie transformé par cette lecture. Les microbes de Dieu est un livre intelligent, rebelle, décapant, doté d’une rare qualité d’écriture qui rend aux mots leur force et leur beauté, une plongée dans les profondeurs de l’âme humaine, un appel à la défense du monde, un hommage à la féminité et à l’amour de soi et des autres ; un grand livre, un grand écrivain … un roman-vie qui mérite que vous lui consacriez quelques heures de lecture heureuse. 520 pages de bonheur littéraire absolu.
Arnaud Dangoisse
ll faut parler ensuite de l’écriture de Mélanie Talcott. L’éditeur JDH éditions dit qu’il s’agit d’une écriture de haut vol et l’on s’en aperçoit dès les premières pages du Métronome de nos âmes. On est embarqué dans les flots d’une pensée où foisonnent des sonorités orientales, celtiques, vénitiennes, turques. J’avoue avoir été charmé par des mots que je n’avais jamais lus, des expressions inédites que je n’avais jamais rencontrées, des tournures somptueuses que je n’avais nullement éprouvées auparavant. C’est cela la magie bienfaisante de l’auteur qui nous berce d’images et de mots profonds. Cela résonne comme une onde qui déferle sur nos âmes.
Sonia Mandela Bellavoine
S’y plonger…rester quelques chapitres en apnée, remonter à la surface pour reprendre son souffle! Respirer, lentement, se laisser apprivoiser, apprivoiser la lecture des Microbes de Dieu, apprivoiser les vérités qui en sortent…s’adapter ou refuser…y retourner. Replonger…avec inquiétude, mais tellement d’attirance…Et puis, tout à coup, on s’y reconnaît et on ne peut plus le quitter !
Hubert Letiers
La Démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole est un roman à clé dont le personnage principal, Charles Monbrison, vous fera forcément penser, à un moment ou à un autre, au philosophe médiatisé qui lui sert de modèle. Dans cette fiction où il cristallise toutes les passions, il devient la cible d’un terroriste fondamentaliste chrétien, un véritable Croisé, justifiant l’acte qu’il va perpétrer. Mortellement blessé, Charles est maintenu dans un état semi comateux. Mélanie Talcott va alors lui faire revivre par le menu, à travers ses souvenirs parfois hallucinés, les heures les plus intenses et les plus riches de son existence, au milieu des hôtes du mudhif. Le mudhif c’est la maison de l’amitié, grande nef idéale où s’épanouissent l’intelligence et la sincérité, l’amour du partage, l’amour de la cuisine, de la musique et des livres, et où peuvent se dire toutes les vérités du cœur… Une extraordinaire peinture à la fois satirique et bienveillante de notre monde. C’est ce qui fait à la fois le charme et l’intérêt de ce roman : il ouvre à la réflexion avec une rare élégance, sans jugement, sans prétention à la vérité. Juste se laissez aller, écouter, lâcher prise.
Sandra Ganneval
Si pour vous, l’Inde, c’est le Taj Mahal, le Kâma-Sûtra, Gandhi, le film avec Ben Kinsley, le poulet au curry, les nan au fromage, la méditation et le hatha yoga, vous allez vous prendre une sacrée claque dans la figure. En revanche, si pour vous, l’Inde, ce sont des petites filles tuées à la naissance ou avant même d’être sorties du ventre de leur mère, génocidées, si pour vous, l’Inde, c’est une jeune femme violée et torturée devant son petit ami, dans un bus, par des hommes rendus fous de frustration sexuelle, si pour vous l’Inde, c’est un système de castes immuable, des tanneurs utilisant des produits toxiques sans la protection la plus élémentaires, si pour vous, l’Inde, c’est « Slumdog millionnaire », avec Goodbye Gandhi vous allez aussi vous prendre une claque dans la figure.
Des livres et moi – 12 avril 2016
De même, les personnages sont plutôt bien construits et contribuent tout autant à révéler une toute autre facette de ce pays en proie aux trafics sexuels. Le style est efficace, parfois brutal, souvent crû, ce qui n’empêche pas à la plume d’être belle, et même poétique. En bref, Goodbye Gandhi est un « ethno polar » particulièrement réaliste, à découvrir !
Les Lectures du Hibou – 16 Décembre 2015
Le style de Mélanie Talcott a cette capacité d’évocation qui fait que nous y sommes transportés. Nous voyons les couleurs de ce pays, nous en sentons les odeurs (les meilleures comme les pires), nous ressentons presque physiquement la chaleur, la moiteur. Alors venez, suivez le guide dans l’Inde réelle, plongez-vous dans ce livre, Goodbye Gandhi, au style à la fois si poétique et si précis, dans cette Inde actuelle qui nous est montrée comme dans un film car ce roman est très cinématographique. Un grand merci à Mélanie Talcott pour ce voyage passionnant.
Chroniques aigues – 31 octobre 2015
« La vie était un paradis à conditions d’avoir de la veine, sinon c’était l’enfer… »
Excellent roman chorale, une écriture direct comme j’aime… L’auteur semble bien connaître l’Inde et fait un constat terrible… Elle aborde un sujet d’actualité : le tourisme sexuel en Inde, nouveau paradis des prédateurs sexuels… Ah qu’elle est loin L’Inde des années 70, où le nomadisme Hippy sévissait, l’Inde, le nouvel Eldorado, où même la misère était belle… Le prix du jury 2016 a été attribué à Mélanie Talcott pour Goodbye Gandhi. Voilà une excellente nouvelle qui ne m’étonne pas, son roman est cinglant et excellent. Mélanie a une plume redoutable sachez-le !
Le blog de Dominique – 20 mai 2015
« Ratée pour ratée, c’est quand même plus grandiose en Inde que dans la Gironde »…
J’ai lu Goodbye Gandhi d’abord à cause de son titre, qui me renvoyait à un film que j’adore. Je l’ai lu surtout parce que j’aime les livres bien écrits. Et à ce propos, je dois vous dire tout de suite : il y en a un qui doit être content là-haut, c’est André Malraux, car voilà qu’il traîne sur Amazon, tout à coup, des effluves de la Condition humaine. On s’attend à voir apparaître Clappique ou le Consul, sauf que ça ne se passe pas en Chine mais en Inde et que c’est une femme qui écrit. En tout cas il y a ce petit quelque chose dans l ‘écriture, ne me demandez pas quoi, c’est inexplicable, disons un mélange de vulgarité et d’élégance, si ça existe. Disons aussi que le fond est lyrique et que la forme ne l’est pas. Et il y a surtout l’allure, qui est la même : ce roman, comme celui de Malraux, est à la fois sombre et flamboyant. Noir et extrêmement coloré. Vous voulez me faire plaisir ? Me faire vraiment plaisir ? Alors lisez ce livre !
Magali Prigent
Alzheimer… Même toi, ton t’oubliera…
Un très beau sujet, traité d’une manière originale, et cette façon de passer d’un point de vue à un autre tout en suivant l’évolution de la maladie c’est intéressant. De plus, c’est magnifique. On a tout : l’émotion, la partie médicale, les sentiments du malade, son rapport avec la maladie, etc.
Hubert Letiers
La Démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole...
Au départ, ne dirait-on pas l’incipit d’un article de géopolitique sorti tout droit du « Courrier International » ? Eh bien pas du tout ! C’est le titre d’un livre de Mélanie Talcott. Son synopsis n’en est pas un, il ne comporte ni table des matières ni index, il n’entre dans aucun genre répertorié, il affiche une première de couverture sanitairement iconoclaste et parfaitement énigmatique, et se referme après 320 pages sur une quatrième de couverture un tantinet subliminale, laquelle suggérait peu ou prou que « Dans la vie, quelle que soit ta chrysalide social, tu contrôles que dalle, alors laisse aller, c’est une valse, so let’s dance with me… Alors, cet apparent bréviaire de l’insolite, quand tu l’as entre les mains, ben tu le lis… Ne pas l’ouvrir t’obligerait en effet à reconnaître ton absence coupable de curiosité, mais aussi et surtout ton allégeance stérile aux conventions éditoriales de la littérature blanche la plus formatée. Alors je l’ai ouvert… Arrivé à la page 10, tu as déjà assimilé que, question qualité et style d’écriture, tu es en haute-définition. C’est ciselé mais fluide, ça claque mais c’est signifiant, c’est cérébral mais visuel. « Welcome on board ! » Tu redresses ta tablette, et yallah !
Hubert Letiers
Quand je referme un livre en me demandant comment contenir l’émotion qui m’incite à rester assis… force m’est d’accepter qu’il s’est produit en moi quelque chose d’inhabituel. Le Métronome de nos âmes est inracontable, incompressible. Il ne se lit pas, il se vit, c’est ce qui fait sa puissance. En écrivant cette critique très personnelle, je viens de comprendre pourquoi j’étais resté assis. Sûrement à cause d’une des morales qui en suinte : « vivre sans prendre le temps de s’intéresser aux autres, c’est choisir de mourir par anticipation… »
Didier Betmalle
Roman d’aventure philosophique et musical, mais aussi romance bolywoodienne de cap et d’épée, foisonnant d’individualités hautes en couleur, Le métronome de nos âmes se prête à tous les niveaux de lecture. La parabole centrale est celle du voyage vers l’Orient de soi, point cardinal où sont possibles les retrouvailles avec les trésors de l’enfance enfouis dans la mémoire “intelligente”. Sur ce thème majeur se greffe une multitude de thèmes qui sont les affluents habituels de l’écriture de Mélanie Talcott : l’art de faire et de partager la musique, la cuisine, la pratique des arts martiaux, la pratique de l’amitié et de la solidarité telle une discipline fondamentale liée au don de soi, au lâcher prise. Il faut prendre le temps de vivre l’expérience multisensorielle qu’offre ce livre, l’aborder comme un repas festif aux multiples services, se déroulant sur plusieurs jours, accompagné d’improvisations musicales endiablées, de chants, et d’hommages vibrants à la vie, à l’amitié, à l’amour. Le lire sans pause c’est bâfrer et gâcher tout le raffinement des ingrédients qui le composent. Pas question de se goinfrer à jet continu !
Didier Betmalle
Alzheimer… Même toi, on t’oubliera… est d’une densité et d’une intensité fiévreuses: Léa ouvre, lit et commente la lettre testamentaire du docteur K. (sa grand-mère Norma), une quinzaine d’années après qu’elle a été rédigée à son intention. Ce texte a l’énergie particulière qu’on reçoit comme un flux de confidences, à soi destinées. On est pris par le flot vif, véhément, rageur, et pour le plaisir de cet emportement, pour la sensation grisante de rapidité, on sacrifie parfois la pleine compréhension du discours du docteur K., dont les réflexions — sur l’Alzheimer principalement, mais pas seulement — présentent une complexité certaine, et demandent toute la concentration et la disponibilité du lecteur.
Mélanie Talcott, que je ne connaissais pas, c’est une voix qui roule comme un torrent, un torrent qui ravine les sols pour mettre à jour leurs couches constitutives, une force élémentaire qui lui permet de sonder son époque et de livrer son examen d’un ton très libre, à la fois sévère et plein d’humour. De ce point de vue le portrait que Norma dresse de l’homme du XXIe siècle est un morceau très réjouissant. Le goût de la formule est un puissant moteur d’écriture, et chez Mélanie Talcott on sent que ce n’est pas une simple complaisance de style, mais un véritable outil de percussion, un instrument de chantier pour briser la persistance des sous-couches d’idées toutes faites, concasser les automatismes du raisonnement.
Livrophage – 16 mai 2015
D’habitude je ne suis pas très romans policiers, je dois avouer que ce n’est pas mon fort. Pourtant, Goodbye Gandhi a réussi à me séduire, me faisant découvrir une facette de l’Inde que je ne connaissais pas, mais tellement plus réaliste que l’image que l’on s’en fait. L’on découvre « la plus grande démocratie du monde » sous des atours peu reluisants, en plongeant profondément dans la corruption, la prostitution, mais aussi et surtout le commerce d’enfants sur lequel tant ferment les yeux. Le style de Mélanie Talcott est vraiment splendide, imagé, chaque phrase décrit une situation avec précision, et vous plonge au creux du récit, dans cette Inde du dessous. Une auteur à découvrir rapidement !
Les livres de Patrick's O'nolan
Patrick’O’Nolan est un ami thérapeute
Quatrième de couverture
Parlons de transidentités avec délicatesse ou le sexe inclusif ne se veut ni un ouvrage didactique, ni exclusivement médical, moraliste ou je ne sais quoi d’autre. Patrick’s O’nolan y partage son expérience de thérapeute, toujours empreinte d’une bienveillance et d’une écoute attentionnée envers toutes ces personnes transgenres qu’il a été amené à accompagner en amont ou en aval sur leur chemin de la transidentité et dont la première souffrance est le déni, quant non le mépris, auquel la normalité veut les assujettir.
Parlons de transidentités avec délicatesse ou le sexe inclusif ne s’adresse pas seulement aux personnes transgenres, mais aux parents, aux adolescents des deux sexes, inquiets et atten-tifs de toutes ces questions si graves et si mystérieuses. Il sera probablement critiqué pour ses manques, ses erreurs, par simple idéologie ou simplement parce que… ! Et c’est tant mieux, si cela provoque un intérêt, des discussions constructives, un regard bienveillant et ouvre de nouveaux territoires mentaux.


L’oracle des petits papiers nous entraîne sur ces multiples synchronicités que nous propose la vie et auxquelles bien souvent, nous ne prêtons pas attention.
Apprendre à accueillir ce qui vient.
Etre totalement disponible, vivre dans l’instant, vibrer, ressentir avec tous les pores de sa peau, se méfier de toutes les rhétoriques, ne plus participer aux polémiques, s’imprégner du présent et non pas s’imbiber la mémoire. Remettre à sa place la validité si bafouée du silence, de la pudeur, de l’humilité, de l’empathie, de l’inutilité, de vénérer l’injustifié et surtout l’humour.
Tel est le désir de Maxima, jeune femme surdouée, qui décide, après le suicide de ses parents, de partir à l’aventure d’elle-même en laissant à l’intelligence du hasard le soin d’en tracer l’itinéraire, semé de multiples rencontres émouvantes, distillées entre ce qui fut et ce qui est.
Qu’elle soit choisie ou subie, la solitude mène toujours à la même impasse, le rabougrissement de soi. Un lent assèchement où l’on finit par s’oublier, voire se nier. La jeune Mila devenue escort-girl par renoncement à la vie et Ivan, quarantenaire et artisan maroquinier, qui végète dans la sienne, n’ont à priori rien à se dire et rien en commun.
Une gifle scellera pourtant leur résilience partagée.
