La Démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole...
Au départ, ne dirait-on pas l’incipit d’un article de géopolitique sorti tout droit du « Courrier International » ? Eh bien pas du tout ! C’est le titre d’un livre de Mélanie Talcott. Son synopsis n’en est pas un, il ne comporte ni table des matières ni index, il n’entre dans aucun genre répertorié, il affiche une première de couverture sanitairement iconoclaste et parfaitement énigmatique, et se referme après 320 pages sur une quatrième de couverture un tantinet subliminale, laquelle suggérait peu ou prou que « Dans la vie, quelle que soit ta chrysalide social, tu contrôles que dalle, alors laisse aller, c’est une valse, so let’s dance with me… Alors, cet apparent bréviaire de l’insolite, quand tu l’as entre les mains, ben tu le lis… Ne pas l’ouvrir t’obligerait en effet à reconnaître ton absence coupable de curiosité, mais aussi et surtout ton allégeance stérile aux conventions éditoriales de la littérature blanche la plus formatée. Alors je l’ai ouvert… Arrivé à la page 10, tu as déjà assimilé que, question qualité et style d’écriture, tu es en haute-définition. C’est ciselé mais fluide, ça claque mais c’est signifiant, c’est cérébral mais visuel. « Welcome on board ! » Tu redresses ta tablette, et yallah !