Marie Fontaine

Il est des livres qui ne se contentent pas d’un « j’aime » ou « je n’aime pas » aussi expéditif qu’un clic réflexe sur le désormais célèbre « pouce bleu », apanage d’un certain réseau social sur internet. Il est des livres qui ne s’oublient pas facilement une fois refermés, leurs dernières pages lues. Ce qu’ils contiennent s’immisce irrésistiblement dans l’esprit, le malmène, l’interpelle, le fait douter. Les Microbes de Dieu de Mélanie Talcott est assurément de cette veine-là.